Depuis que Kévin et Laura ont entendu parler d’une moissonneuse batteuse enterrée sur une propriété agricole il et elle ont l’intuition de creuser, de faire des trous. Fouiller dans le sol comme des chiens qui auraient laissé faisander un os ou comme des explorateurs qui auraient besoin de sentir la terre sur laquelle ils voyagent.
Iels entretiennent un rapport fréquent et assidu au paysage et aux personnes le façonnant.
Iels font des trous mais fouillent aussi en parlant, en discutant avec des usager·ères du paysage et avec des agriculteur·ices qui héritent de pratiques et qui le construisent. Iels cherchent dans la mémoire déclarative les matières avec lesquelles iels construiront leur futur et répondront à leurs questions existentielles. Les formes creuses qui émergent de cette enquête sont autant de réceptacles à histoire qui se remplissent et se transforment. Saverdun est leur nouveau terrain de jeu et les protagonistes sont ses paysan·es et les artistes des ateliers DLKC.